Le ravage écologique en cours trouve historiquement son origine dans les colonisations européennes, couplées à l’essor du capitalisme et des révolutions industrielles. Aujourd’hui, des mécanismes néocoloniaux sont à l’œuvre dans les pays du Sud et continuent d’accentuer la catastrophe écologique : déforestation massive, extractivisme, exploitation intensive des sols via l’agriculture et l’élevage industriels, etc.
Basée sur une représentation systémique, la « fresque décoloniale du climat » s’appuie sur les apports intellectuels d’auteurs tels que Malcom Ferdinand et Fatima Ouassak et propose de construire, collectivement, une écologie décoloniale, condition nécessaire pour la préservation des équilibres écosystémiques et la mise en place d’une véritable égalité entre les personnes et communautés.
