25 septembre 2024

Vers une écologie décoloniale : regards pluriels

L'Ong Coopération Éducation Culture (CEC) et l'Observatoire Terre-Monde (OTM) vous invitent à une journée d'ateliers et de débats sur les écologies décoloniales. En rassemblant militants, intellectuels et artistes, cet événement offre une réflexion profonde sur les liens entre colonialisme, racisme et crise écologique.
Cec

Dans un contexte où la crise écologique s’intensifie, il devient urgent de questionner ses racines profondes. L’événement organisé par l'ONG Coopération Éducation Culture (CEC) et l'Observatoire Terre-Monde (OTM) offre une réflexion inédite sur la manière dont colonialisme et racisme continuent d’influencer nos imaginaires et d’accentuer les catastrophes écologiques actuelles. Ce rendez-vous, placé sous le signe de l’écologie décoloniale, invite à sortir du prisme dominant pour entendre de nouveaux récits et explorer des manières de vivre qui se libèrent des paradigmes coloniaux et capitalistes.

Des ateliers pour agir et penser autrement
La journée s'ouvre avec l'atelier intitulé "La fresque décoloniale du climat", animé par Aurélie Ghalim, Renaud Juste et Sophie Isimbi. Cet atelier permet aux participant·e·s de retracer les liens entre colonisation et crise écologique, en analysant les causes historiques des catastrophes environnementales actuelles. L’après-midi sera consacré à un second atelier, "Littératie des futurs", animé par Rébecca Rogly, qui propose de repenser notre conception du futur. Cet atelier invite à imaginer des futurs alternatifs, affranchis des biais coloniaux.

Rencontres et échanges autour des œuvres décoloniales
En complément des ateliers, la journée sera ponctuée par une rencontre littéraire avec l'auteur Samy Manga. Son roman "La dent de Lumumba", publié la veille de l’événement. Cette rencontre sera suivie d’une table ronde réunissant divers expert·e·s et militant·e·s, telles et tels que Malcom Ferdinand, Stéphanie Ngalula, Samy Manga et David Maenda Kithoko, qui croiseront leurs perspectives sur les liens entre écologie et histoire coloniale.

Cet événement nous rappelle l’importance de réinterroger les structures historiques et actuelles qui sous-tendent la crise écologique mondiale. En articulant les enjeux sociaux, politiques et environnementaux, il devient possible de co-construire des alternatives justes et durables. À travers des dialogues interdisciplinaires et des ateliers collaboratifs, l'objectif est de forger de nouveaux récits capables d'ouvrir la voie à une écologie inclusive et décoloniale. 

 

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